Wiki La Bibliothèque de Damask (Ragnarok Larp)
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Note de l'éditeur. Ce texte a été retrouvé intacte dans la Bibliotecae d'Harapan. Par un miracle incroyable, ce peuple archaïque nous a laissé une trace inestimable que nous avons racheté à un collectionneur de l'Empire d'Or à sa juste Poussière.

== Le Livre au sujet de la société archipélienne == Les titres de grandeur issus du Ius Ciuili

NDLR: Le droit civil des Archipelliens nous semble quelque peu intéressant tellement il dénote de ce qu'à pu connaître l'Ancien monde. Ni féodal, ni impérial, ni sérénisime, ni elfique et ni ghestalien (ce qui est déjà une antithèse de le citer). Nous citons ici les propres traductions qui ont été faîtes par la Bibliotecae d'Harapan en langue commune.

Le Droit archipellien[]

Les anciens ne juraient que par notre Ius generali, notre Droit général, il avait plusieurs secteurs et reconnaissaient le Droit des tribus (Ius tribuni), le Droit des Cités (Ius Civitatium) et le Droit commun (Ius commune) que certains appellent le droits des choses communes et des châtiments, le Droit privé (Ius personnali), le Droit civil, politique, religieux et administratif (Ius ciuili) et les Droit des étrangers (Ius gentium).

D’après leur dire, le Droit général (Ius generali) reconnaissait que la société se devait de suivre une hiérarchie de fonctionnement où le Droit civil (Ius ciuili) était le droit principal du fonctionnement de la Confédération des Archipels pour les Citoyens et le Droit des étrangers (Ius gentium) se devait d’être la source principale des droits et des devoirs d’un étranger venant vivre dans les Archipels. Toutefois la primauté du Droit civil (Ius ciuili) n’est pas valable partout car chaque tribus et chaque cité avaient droit à faire valoir leur droit tribal ou citadin dans les cas spécifiques à leur tradition ou coutume religieuse propre.

Pourtant afin d’éviter des problèmes de cohérence, les Sénateurs travaillèrent avec les cités et les tribus pour édicter un texte légal sur des considérations communes et des châtiments valable que tous et toutes appliqueraient sans exception, ainsi on autorisa les contrats noirs par contrats de sang, les rites et rituels des Hommes-bêtes furent validés et certaines journées du calendrier leur furent réservé, de même, il fut permis aux Faeries d’enseigner le jeu aux enfants et à l’école et de ne pas poursuivre d’un châtiment les mauvaises blagues de certaines fées lors des jours de calendrier réservés aux blagues, aux déguisements et à l’hilarité. Ainsi chacun y trouva son compte et des temples multiethniques virent le jour car les espèces avaient dépassés dans de nombreuses cités et au sein de certaines tribus leurs différences.

Quant au Droit privé (Ius personnali), il ne concerne que le Commerce de biens mobiliers et immobiliers et le Droit de la propriété et de la transmission de propriété. Concernant ce dernier Ius, les Anciens nous dirent qu’il fut de plus libéral quant aux commerçants afin de ne pas nuire à la libre circulation de l’argent et des marchandises.

Pour en revenir au Droit civil (Ius ciuili), la partie que nous en connaissons encore est celle des titres de grandeur, d’honneur et de valeur au sein de la société civile, politique et administratrice d’avant l’aire des dictateurs :

- Caballus marinus (chevalier des mers) : il est reconnu pour son rôle de petit noble possédant une grande brasse de mer pour nourrir les siens, c'est également un grade honorifique que des grands soldats ou des bons capitaines reçoivent afin de les remercier pour service rendu,

- Navarque (Dignitaire des hautes mers) : les grandes familles qui possèdent de grandes fermes aquatiques, des élevages d'hippocampes et de tritons ont le privilège de pouvoir rendre la justice et travailler dans l'administration toutefois depuis la diaspora ces familles sont souvent des familles dont la noblesse vient de leurs origines qui remonteraient à des ébats amoureux entre les Dieux et les ancêtres mortels,

- Patricus (Patrice): les pères de la patrie sont les nobles qui possèdent de la terre et ont la charge de l’Etat, de la diplomatie et des taxes. Pour être patrice, il fallait être élu par le Sénat à ce rang en fonction de ses actions et de sa noblesse et recevoir une charge honorable du Sénat mais aujourd'hui seuls les descendants d'un Patrice ou ceux qui ont la charge de guider leur clan reçoivent encore ce titre.

Il est possible qu’il y en aie eu d’autres réservés à des postes de gestions de l’administration, de la trésorerie ou au sein des légions mais nous n’en savons plus rien.

Urbis et orbis[]

Urbanisme de Kesh, cité administrative et militaire[]

La cité de Kesh est l’exemple même de la cité archipélienne, elle est organisé en carré et rectangle avec ses bâtiments et ses rues qui se croisent et s’entrecroisent de manières symétrique. Kesh dispose d’un quartier portuaire avec une bonne part d’entrepôt, d’échoppe et de marché à la crié, d’un quartier religieux, d’un quartier pour les citoyens, d’un quartier administratif et d’un quartier militaire, fer-de-lance de la Cité aux milles lames, avec ses casernes, ses docks et son fortin.

Kesh représente aussi une certaine vision de l’ordre, de la perfection et de la culture archipélienne.

==== Urbanisme de Calopio, Village tribal consacré à l’agriculture et la guerre ==== Les villages sont l’emblème même des tribus, qui ont su amasser assez de ressources et d’intérêts communs en un seul lieu, celui de Calopio, par exemple, était connu pour sa grande connaissance de l’agriculture et l’art de la guerre brute. Ses guerriers étaient à la fois bon père de famille et cultivateurs.

Le village s’organise en cercle sur une colline ou un plateau, il est ainsi plus facilement défendable et on peut l’entourer d’une palissade de bois. Il y a différents quartiers mais on parle plus souvent de bloc, ainsi le chef, sa famille et la garde du village ont un bloc à eux, les citoyens ont le leur, les agriculteurs pareil et au centre du village on trouve le bloc du caravansérail (pour les grandes îles) où se situent aussi les échoppes et marchands. Les villages maritimes ont bien entendu un port. Selon la richesse de la tribu, on trouve des villages en pierre, en bois ou en torchis recouvert soit de tuiles soit de pailles.

La pompe à eau et châteaux d’eau[]

Le château d'eau est le symbole de civilisations avancées sur le plan technique, mais aussi celui de l'organisation. Ainsi, la Capitale des Archipels, Memphis comptait 19 aqueducs, 250 châteaux d'eau et 1352 fontaines et 2500 pompes à eaux qui apportent l'eau courante à la ville.

Les Thermes ou l’hygiène de vie[]

Les Thermes, ou Bains Publics chauffés grâce aux braises de charbon dans les caves, représentent ce que l’Archipélien appelle l’art de bien vivre et de se rapprocher de la pureté des divins. La propreté et la salubrité sont des éléments principaux de la vie de tout Archipélien, il en va pour se protéger des maladies et des parasites qui peuvent à tout moment infester celui qui ne prend pas soin de son corps et de son âme.

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